Santa Fe

New Mexico

Durée 44 minutes + échange

 

On aura beau traverser tout les États-Unis et même on aura beau faire défiler les six millions de kilomètres de routes que compte le pays, nulle part on ne trouvera l’équivalent d’une ville comme Santa Fe.

Je vais rester quelques jours dans cette partie du Nouveau-Mexique mais déjà et en si peu de temps c’est un autre voyage qui commence. Une sorte de parenthèse au milieu de mon parcours en Amérique.

Un dépaysement total, un petit air de western métissé de culture mexicaine, espagnole et indienne : un cocktail haut en couleurs qui raconte une part de l’histoire de sud ouest américain.

 

Le rythme ici à Santa Fe, l’empreinte que peut laisser le temps sur les gens et les choses n’est pas le même qu’ailleurs. C’est presque un endroit qui se rapproche de l’Europe et de ses codes et le sentiment qu’on éprouve en débarquant dans cette petite ville, surtout si on arrive de Los Angeles ou d’Atlanta, c’est ce complet décalage avec tout le reste du pays.

C’est le paradis des artistes peintres et des photographes, rendez-vous de la lumière pure et des contrastes, là où on n’a besoin d’aucun effet spécial pour réussir une image.

 

Juste regarder, cadrer, bien maintenir sa caméra et tourner…

 

Je comprends maintenant pourquoi cet ouest américain a inspiré tant d’artistes et surtout tant de peintres. J’ai eu la chance d’échanger avec plusieurs d’entre eux et aussi plusieurs propriétaires de galeries d’art.

C’est la lumière qui en premier lieu est la chose la plus remarquable à Santa Fe. Pas de pollution visuelle tout simplement.

 

Le Nouveau-Mexique est aussi et surtout une terre indienne dans ses gènes. Il compte parmi les quelques états américains à avoir une proportion de population amérindienne un peu au-dessus de la moyenne.

Ca se ressent et ça se voit dans les traits de l’architecture locale Cela me poussera à évoquer bien naturellement l’histoire indienne des États-Unis.

Quand à cette architecture en adobe (propre à la culture des Indiens Pueblos), nous en saurons aussi un peu plus.

A des kilomètres des gratte-ciel de New York de Dallas ou de Philadelphie, ici, même les yeux à moitié fermés on saurait tout de suite où on se trouve.

7000 kilomètres déjà faits depuis Chicago trois semaines en arrière et encore 11 000 autres qui m’attendent jusqu’aux plages de l’océan Pacifique. Je repars tourner d’autres reportages vers Las Vegas, vers le nord et les villes fantômes du Nevada , le Colorado, le Wyoming et le Montana.

Plus qu’une vingtaine de pleins d’essence avant de reprendre un avion pour la France.