REPORTAGES AUTOUR DU MONDE
Jean-Michel Gusmano
Reporter conférencier
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Adresse 106 Cours Berriat 38000 Grenoble
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"Europe" et "reste du monde"
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REPORTAGES A THEMES
SALÉ SUCRÉ : Des rues de Prague aux quartiers populaires de Vérone, de la France au Portugal en passant par la Roumanie, les États-Unis et le Sri Lanka, je vous entraîne dans huit pays différents.
Huit pays où le sucré et le salé se dégustent avec délectation.
Des gnocchis à l’italienne, aux travers de bœuf du Texas, du porto au whisky, des fruits de mer aux poulet frit et de l’huile d’olive au thé noir de Ceylan ou au riz parfumé… Tout y est !
VOYAGE DU GOÛT ET DES COULEURS : A travers neuf pays, c’est une invitation au voyage sur le thème du goût.
Du grand bazar d’Istanbul à la cuisine hongroise dans les rues de Budapest. De Bangkok en Thaïlande aux rivages de l’Ecosse, des Pays Bas à la Roumanie, sans oublier la Belgique, l’Italie
(Rome, Turin, Vérone) en passant par les Etats-Unis. Bon appétit !
REPORTAGE TOURNE EN FRANCE

L'AMOUR DES BONNES CHOSES: Quelques jours passés avec un maître artisan pâtissier chocolatier et le goût des choses n’est plus jamais le même. Pascal Ferrazzi fait tout à l’ancienne. C’est un métier difficile, un métier où l’on se lève tôt. Une passion choisie qui ne s’éteint pas, malgré les années.
Un maître artisan fabrique tout ce qu’il vend. C’est l'un des derniers sur la place de Grenoble et il se trouve dans mon quartier. Moi qui suis allé au bout du monde je ne pouvais pas manquer cette occasion. Mettre en images et en sons, en musique et en couleurs ce si beau travail. Les croissants sont les meilleurs que j'ai pu déguster, les gâteaux un délice, quant aux chocolats sous toutes leurs formes, ils vous emmènent ailleurs, vers de lointains pays où le cacao est roi.
L’excellence, il n’y a pas d’autres mots. L’humanité et l’amour du travail bien fait mais surtout une très belle rencontre.
J’ai croisé l’amour de son métier avec le mien...Voici le résultat...

GRENOBLE : CAPITALE DE L’ISERE : Un film que j’ai tourné dans ma propre ville sur une période de quatre années. L’histoire et les vieux quartiers. L’animation et l’ambiance des marchés où les gens se prêtent au jeu. L’architecture et les effets du ciment moulé. Un mercredi au Parc Paul Mistral. Les nouveaux quartiers et les grands chantiers où les ouvriers m’ont si bien accueilli. Un libraire grenoblois nous raconte la ville et ses transformations. Un dimanche après-midi passé avec des artistes éphémères qui décorent les murs de la ville.
La fête foraine avec toutes ses lumières et tant d’autres aspects que j’ai découvert pour mieux vous les faire partager.

ILS NOUS RACONTENT L'HISTOIRE: Les plages du débarquement de Normandie, les montagnes du Vercors, le maquis ardéchois
et, de l’autre côté de la méditerranée… l’Algérie.
Quatre lieux, quatre témoignages.
Charles était maquisard dans le Vercors, il avait 18 ans en 1944. René était en Normandie au moment du fameux débarquement du 6 juin, François a participé à des sabotages contre les allemands en Ardèche autour de Privas et Jacques-Raoul, lui, a été appelé un peu plus tard
en Algérie.
Tous sont presque centenaires… Ils nous racontent leur histoire.
J’ai pu aller à leur rencontre, j’ai pu les écouter, les filmer et aussi me rendre sur les lieux,
à l’exception de l’Algérie.

D'OU ON VIENT, QUI ON EST : Ils ont été agriculteurs, tenu des commerces, travaillé en usine, été comptable, secrétaire, tapissier-décorateur, garde-barrière, famille d’accueil, ont travaillé aux aménagements sportifs de la SNCF, ont été couturière,
aide- soignante ou encore femme de ménage…
Tous ont de belles histoires à nous faire partager.
Avec beaucoup d’émotion, de rires et de sourires, les souvenirs sont revenus à la surface.
Sans filtre et sans détour, ils sont vingt cinq à s’être prêtés au jeu pour notre plus grand plaisir.

LES HAUTES TERRES : Briançon, dans les Hautes-Alpes, tout près de la vallée de la Clarée, du parc des Écrins et aux portes du Queyras. Le tout à seulement quinze kilomètres de la frontière italienne. Le décor est planté : on se croirait au beau milieu du Canada, et pourtant...
Il y a d’abord Franck, un boulanger à l’ancienne, qui travaille encore dans les règles de l’art.
A vingt minutes de là vers le nord, une vallée du bout du monde avec son décor de cinéma. Une scierie, plantée au pied des montagnes, dans son jus et comme souvent, on me laisse carte blanche pour filmer, escalader les troncs de mélèzes, m’approcher au plus près des machines. La nature tout autour est grandiose, du plus petit être vivant à la majestueuse beauté des montagnes qui flirtent avec les trois mille mètres d'altitude.
Le Queyras, plus au sud, là où les villages se perchent tout en haut de l’Europe. A Saint-Véran, deux mille quarante mètres d’altitude, j’y rencontre Jean-Sébastien, sculpteur sur bois depuis l’enfance.
Toujours un peu plus au sud, il y a aussi le splendide parc des Écrins au pied duquel coule la Durance. Je passe un après-midi à Puy-Saint-Vincent., petit village où je croise Martine, rieuse et pétillante qui m’apprend des tas de choses.
L’automne est arrivé, je suis retourné sur place pour admirer la nature qui a changé de couleurs : j’ai bien fait de revenir avec une caméra...






PROVENCE : Tout commence au pied de la Montagne Sainte Victoire sur les pas de Paul Cézanne. Le soleil, le Mistral qui souffle fort, la nature au printemps et le sentiment que Giono et Pagnol ne sont plus très loin.
Et puis il y a le grand marché d’Apt du samedi matin, le sentier des ocres au cœur du Colorado Provençal, le Lubéron, les oliveraies de Salon de Provence, les contreforts des Alpilles et la récolte du lavandin en juillet.
Un vigneron, un potier, une spécialiste de l'huile d'olive, un restaurateur charismatique, une passionnée de Paul Cézanne et toute l'émotion de retourner sur les traces de Vincent Van Gogh de Arles et St Rémy de Provence ... Tant de choses et surtout tant de belles personnes avec qui j’ai partagé quelques moments.
FINISTERE : LA OU LA TERRE SE TERMINE : La pointe du Raz et la presqu’île de Crozon : morceaux de roches qui terminent leur course dans la mer d’Iroise. Ouessant, une île où les éléments règnent en maîtres. Émeline, basée au Conquet sur le continent nous en parle, elle y a passé toute son enfance. Plus loin sur la côte, vers la pointe Saint-Mathieu, Kevin nous raconte l’histoire des phares avec une belle passion.
Autour de Roscoff, dans le nord Finistère, c’est production maraîchère et surtout du choux fleur qui attire ma caméra. Alors peu m’importe si je patauge dans la boue, j’y vais sans me poser de questions.
A Roscoff, rencontre avec un grand voyageur et photographe de passion qui connaît bien sa ville. Plus tard j’ai l’immense chance d’être reçu dans une demeure classée ayant accueilli Charles Stuart à son retour d’Écosse. Son propriétaire actuel nous ouvre ses portes…
Morlaix, avec ses maisons à colombages accrochées aux flancs d’une vallée pentue et avec son très grand marché. Les maraîchers ont installé leur étal, tous les stands ont pris leur place, c’est la valse des couleurs et des parfums.
La solitude qui plane sur les Monts d’Arrée n’est pas un mot en l’air. Un pays intérieur perdu à seulement 50 kilomètres des côtes.
Quimper, Concarneau et Pont Aven le pays des artistes peintres seront les dernières étapes de notre périple dans le Finistère.
Un pays qu’il faut apprivoiser et qui m’a fait souvent croire que j’étais parti bien loin de chez moi.
REPORTAGES TOURNES EN EUROPE
ESCALE AU PORTUGAL : Nous irons d’abord à Nazaré, une petite ville un peu au nord de Lisbonne. Beaucoup mise en lumière dans les années 50-60 par les plus grands photographes elle a une atmosphère indéfinissable qui vous entraîne ailleurs.
Éternelle rivale de Lisbonne, la ville de Porto est marquée d’une splendeur passée mais son charme reste sans égal. Azulejos aux tons d’un bleu incomparable, façades colorées, accrochées aux collines pentues et emblème national du vin de porto, tout ça à la fois.
Presque deux heures et demi pour parcourir en train les 86 km qui séparent la ville de Porto, du village de Pinhao et traverser ainsi l’un des coins les plus pittoresques du nord du Portugal. Entre oliviers et amandiers, seuls à pouvoir supporter ce genre de climat, la vigne occupe quasiment tout le reste du paysage.
Juste à l’embouchure du Tage, au bord de l’Atlantique et de la mer de Paille, c’est la capitale européenne la plus à l’ouest quand on oublie l’Islande.
Joueurs de cartes à l’ombre des parcs, quartiers historiques et tramways grinçants qui s’accrochent ou qui dévalent les pentes abruptes…Lisbonne prend des airs de San Francisco.
Une ville et un pays qu’on a vraiment du mal à quitter.
AMSTERDAM , VENISE OU BABYLONE : A seulement quelques centaines de kilomètres de la France, j’ai voulu retourner vers l’une de mes premières destinations de voyage : Amsterdam.
Cette ville, elle est d’abord à taille humaine et surtout son cœur historique plus grand qu’il n’y parait avec ses canaux concentriques qui nous ramènent au temps des colonies, est un véritable décor de cinéma. Pas un décor de carton, mais bien une ville faite de rues et ruelles, d’innombrables recoins tous plus intéressants les uns que les autres.
Amsterdam est aussi une formidable ville de rencontres. Les gens semblent disponibles et participent facilement à mon reportage.
Vélos, marché aux fleurs, boutiques, salons de thé, antiquaires, histoire…
On prend un réel plaisir à parcourir ses rues, se poser quelque part, parler aux gens et s’imprégner de cet art de vivre.
Une ville où la manière d’aborder les autres est sans égal, cette chaleur du nord qui nous
fait tant défaut.
COTE BELGE : L’AME DU NORD : 70 kilomètres de littoral, entre France et Pays Bas. Larges plages, ambiance familiale, front de mer haut en couleurs et aussi pour nous l’occasion de vivre une belle aventure humaine à bord d’un chalutier pour la pêche à la crevette grise (le caviar de la mer du Nord) comme on le dit par ici.
Aux pays des wallons et des flamants, le dépaysement est au rendez-vous.
LES PAYS-BAS TOUT EN COULEURS : On imagine souvent ce pays comme un album d’images, comme une carte postale animée.
Et si on s’en donne un peu la peine, on se retrouve assez vite plongé dans cette collection de vues toutes en couleurs.
C’est d’abord à la saison des tulipes, entre fin avril et mi-mai que tout commence. Les champs se transforment sous un ciel qui joue à cache-cache avec le soleil.
Du rouge, du rose, du jaune, de l’orangé, un vrai festival.
Les pays-Bas, c’est aussi l’occasion de parler des fromages, bien plus variés qu’on ne l'imagine.
J’ai passé toute une journée au cœur d’une ferme fromagère pour filmer toutes les étapes de fabrication et c’est toujours pour moi assez extraordinaire de voir l’autre côté du décor, là où le public ne va pas.
Et puis ce pays, c’est bien sûr la terre de Vincent Van Gogh, alors nous partirons sur ses traces, non sans émotions.

ANVERS : LE DIAMANT DE L’ESCAUT : Avant d'être une ville, Anvers est le deuxième port d'Europe juste après Rotterdam. C’est surtout au cours de la deuxième moitié du 19ème siècle que la capitale flamande peut enfin se tourner vers le monde. La révolution industrielle fait place à l'ère coloniale, la Belgique regarde vers l'Afrique et plus précisément vers le Congo qui deviendra pour quelques décennies le Congo belge.
Anvers est aussi la capitale mondiale du diamant, industrie tenue par la communauté juive qui rapporte à la ville plus de 23 milliards d'euros chaque année.
Un peu plus loin, les architectes se sont exprimé dans la plus pure tradition de la Belle Époque au cœur du quartier de Zurenborg, l’un des plus beaux de Belgique.
Je vous entraînerai aussi au bon milieu du chinatown d’Anvers, là où les rues sont marquées aux couleurs de l'Asie.
Tous ces moments où j’ai découvert des facettes d'une ville que je n’oublierai plus désormais.

DE BRUGES A GAND : Deux cité flamandes inséparables aussi riches d’histoire que d’atmosphères particulières.
Bruges (la Venise du Nord) et Gand sa grande sœur nous livrent leurs secrets, au détour de rencontres, au fils des ruelles moins fréquentées et au cœur des places les plus animées.
Des rencontres, de la musique de rue, de l’histoire, des canaux aux reflets changeants,
de l’art et du chocolat.
Après la côte belge, c’est un tout autre visage de ce petit pays plein de surprises, où l’accueil est sans égal.

POLOGNE : TERRE D'HISTOIRE : Si l’histoire a marqué un pays, c’est bien la Pologne. Impossible d’ignorer tous les évènements qui ont jalonné la deuxième moitié du 20 ème siècle. C’est aussi une nation très attachante, blessée par les décennies passées, en manque de confiance et aussi tournant son regard vers un monde qui s’ouvre.
Nous irons là où l’histoire nous oblige à nous rendre sans entrer dans le drame : Auschwitz. Puis Cracovie la capitale de cœur des polonais, Varsovie la plus grande ville du pays et enfin les rives de la mer Baltique, vers les chantiers navals de Gdansk avec la plus belle rencontre du voyage.

ISTANBUL : LA PISTACHE ET LE SAFRAN : Les minarets qui se dressent d’un bout à l’autre de la ville, les allées du Grand Bazar, le marché aux épices égyptien… Abricots, mangues, figues, pruneaux, pistaches, pâte d’amande, chili, curry indien, poivre, safran, coriandre et cumin, toutes les richesses de l’Orient s’y sont donné rendez-vous.
Ville trépidante seule au monde à s’étendre sur deux continents, mais aussi ville riche de ses quartiers aussi différents que contradictoires. Encore debout, les maisons de bois d’Istanbul au pied de la Corne d’Or résistent encore.
Istanbul s’impose à vous comme une évidence, comme un tapis volant en trois dimensions presque comme un mirage et si vous entendez la voix immatérielle d’un génie vous souffler quelques secrets et quelques codes pour mieux la comprendre et même en tomber amoureux, vous saurez alors que vous y reviendrez un jour.

ROUMANIE : UNE AUTRE EUROPE : Des Monts Apuseni au nord ouest au coeur des forêts et des alpages (théâtre d’une vie rurale inchangée depuis un siècle), aux rivages de la Mer Noire, de la capitale Bucarest aux frontières de l’Ukraine dans le nord, là où l’accueil est sans égal tant la chaleur humaine est présente, un portrait tout en contrastes d’un pays peu connu qui vous réserve beaucoup de surprises. Depuis la chute du mur de Berlin les mentalités évoluent et les gens de ce beau pays vous racontent leur vie et leur histoire.

UN TRAIN POUR LA BULGARIE : Le voyage se poursuit en Europe de l’Est. Après le passage de la frontière avec la Roumanie, un train nous emmène vers Sofia, la capitale bulgare. Eglises et cathédrales orthodoxes, alphabet cyrillique et nouvelle langue : la Russie ne semble plus très loin. Marchés populaires, parties de backgammon, ville jardin même pour une capitale, vieux tramways jaunes qui grincent et se traînent sur leurs rails, quartiers chics. La Bulgarie est pittoresque mais aussi très à la mode. Nous irons ensuite à Plovdiv, dans le centre du pays. On y vit depuis plus de 6000 ans : l’histoire est là pour vous le rappeler. De belles rencontres dans ce voyage avec des personnes qui nous parleront très souvent en français .

PRAGUE : LE JOYAU D'EUROPE CENTRALE : Prague c’est le plein cœur de l’Europe Centrale, le reflet de toute l’histoire du vieux continent.
Les guerres ont épargné l’une des plus belles capitales à l’est du Rhin.
Je croise quelques habitants de la plus grande ville de République Tchèque : un disquaire à qui j’ai acheté des musiques locales et qui avait 20 ans à la chute du mur de Berlin, un technicien cinéma qui nous parle de la société tchèque, une ouvrière dans une petite fabrique de marionnettes.
Les places, les marchés, les églises, les promontoires... Plus d’une vingtaine de kilomètres à pied à chaque fois que je quitte ma chambre d’hôtel.
Je m’imprègne de l’atmosphère locale, bercé par le balai des tramways omniprésents, qui n’ont toujours pas été mis à la retraite faute de moyens.
Cristal de Bohème, vieilles façades du cœur historique, perspective des nombreux ponts qui relient les deux rives de la Vltava, poésie d’une ville romantique où l’art a toute sa place.

BUDAPEST : LA PERLE DU DANUBE : Une jeune mariée dans le métro, c’est la première image saisie dès mon arrivée à Budapest. La Hongrie est aujourd’hui un pays moderne, à l’avant-garde et tout à fait connecté à l’Europe de l’Ouest. Quelques témoignages de l’histoire nous rappellent l’époque communiste mais la vie suit son cours.
Reste bien sûr dans les comportements une certaine retenue que l’on retrouve dans tous les pays de l’Est.
En bas c’est Pest et sur la colline, de l’autre coté du Danube c’est Buda. Une ville aux deux couleurs avec ses nombreux ponts jetés sur le fleuve. Le ventre du Budapest : ce grand marché central où on trouve de tout. Fruits et légumes, spécialités hongroises et c’est aussi là que je croise deux frères (survivants des camps nazis) qui nous racontent leur histoire.
Budapest est aussi une grande ville d’eaux de source et c’est vers les thermes de Széchenyi que nous irons.
Là où le tout Budapest se retrouve.
Je termine mon séjour en passant un après-midi sur les hauteurs, sur les collines de Buda, au calme.Une autre atmosphère qui me fait dire qu’un jour, je retournerai certainement ici, pour me replonger au coeur de cette si belle capitale.

TRAVERSEE DES BALKANS PAR LE RAIL : Au départ de la capitale hongroise, Budapest, un parcours de plusieurs milliers de kilomètres à travers les Balkans.
Nous franchirons les frontières roumaine et bulgare, avant d’atteindre les portes de l’Orient dans la seule ville au monde à être installée sur deux continents à la fois: Istanbul.
Des rencontres, des paysages, des couleurs, des langues, des cuisines,
des tranches de vies quotidienne, beaucoup d’heures passées sur le rail et de multiples cultures qui se succèdent pour enfin terminer sur le détroit du Bosphore, là où la Turquie commence à se donner des airs de voyage au bout du monde.

ROME, LA VILLE ETERNELLE : on pourrait presque dire que c’est la plus belle ville du monde et on aurait raison. La ville éternelle existe depuis plus de 28 siècles.
C’est l’une des plus grandes capitales européennes. Elle fourmille d’activité. Ses quartiers populaires arrosés par les flots du Tibre, ses collines, ses vestiges romains un peu partout: on ne sait plus où tourner la tête.
La voie romaine aux portes de la ville faite de pierres de basalte, le Colisée, le Forum romain, la fontaine de Trevi, autant d’endroits insolites qui rappellent l’histoire incroyable de cette ville si particulière.
Les italiens sont très accueillants avec ma caméra et tout le monde se prête au jeu. Sur les marchés, dans les ruelles, dans les quartiers périphériques, dans les cuisines des restaurants… C’est un vrai bonheur.

VERONE : Vérone n’est pas forcément la ville italienne à laquelle on pense en premier lieu et pourtant…
Bien loin de la vision touristique qu’elle peut donner au visiteur de passage, elle prend d’autres visages lorsqu’on sait la regarder et la parcourir autrement.
Une imprimerie ouverte depuis 1750, un atelier d’art, une céramiste passionnée et enfin «la casa del raviolo» une boulangerie pas comme les autres qui en fait est aussi une fabrique de pâtes artisanales, voilà mes quatre coups de cœur.
Quatre rencontres, quatre tranches de vie dans la ville de Roméo et Juliette.

VENEZIA INFINITO : Le nom de Venise veut déjà tout dire… Et pourtant. Pour l’étranger de passage, cette ville ne constitue qu’une visite de quelques heures…Quel dommage ! Et si on y restait un peu plus longtemps ? La lagune, les îles de Murano et Burano, les quartiers vénitiens, les ateliers de gondoles, les dentelières, les souffleurs de verre, l’histoire de la Sérénissime et encore tant d’autres choses.

TORINO : PROFUMO D’ITALIA : Quelques jours dans la capitale du Piémont, une ville pleine de facettes. Le marché à ciel ouvert le plus grand d’Europe, les immenses places, l’architecture, les églises, l’évocation de son l’histoire depuis l’époque des Savoies jusqu’à l’essor donné par la Fiat. Les quartiers populaires et surtout la rencontre avec tous ces italiens qui m’ont si bien reçu.

TOSCANE : Toute l’Italie qu’on aime, la Toscane est l’une des plus belles régions du pays. Décors de carte postale, ciel presque toujours bleu, champs jaunes , terre ocre et la vigne qui pousse sur tous les coteaux du Chianti…
Incontournable Florence et toutes ses merveilles, le Ponte Vecchio et ses bijoutiers, le coeur historique orné de toutes les richesses de la Renaissance italienne.
Sienne et ses couleurs uniques, un peu plus au sud n’est pas en reste. Un vrai décor de cinéma.

VOYAGE EN MER EGEE : Découverte d’Athènes, des quartiers populaires et de la colline de l’Acropole. L’histoire du Parthénon. Le Pirée et la traversée de la Mer Egée jusqu’à l’île de Santorin, destination finale de notre voyage. La Grèce en blanc et bleu comme on l’imagine. Ne manquent que les parfums du jasmin et des bougainvilliers.

TRAVELING IN ENGLAND : Brighton, York, Sheffield et Cambridge. Quatre portraits de villes anglaises. Brighton la balnéaire et branchée. York l’historique. Sheffield l’industrielle et Cambridge l’étudiante. Quatre contrastes, quatre histoires.

SO BRITISH : Plongée dans un monde qui nous dépayse juste en traversant la Manche. Nous voilà chez nos voisins les Anglais. Tourné en majeure partie à Londres, mais aussi à Rochester, Ascot et Nottingham, nous y découvrirons ce pays si différent. Bus, taxis et tout l’univers des rues, le Prince Charles, les lieux les plus célèbres, les bases du cricket et du bowling, le monde de Dickens et de Sherlock Holmes dans un voyage vers le XIXème siècle. Le faste de la haute société lors du Royal Ascot et l’excentricité du nord de Londres : rendez-vous des punks et du look gothique.

BONNIE SCOTLAND : Un voyage vers l’Ecosse : des Contrées si fascinantes et si chaleureuses à la fois. Pays de cœur et d’aventure, nous débuterons par Edimbourg pour ensuite rejoindre la côte ouest en passant par le mystérieux Loch Ness. Après une escale sur Mull et Skye Island, nous découvrirons la partie nord. Journée en mer avec des pêcheurs de langoustes, falaises découpées du bout de l’Ecosse, ambiances des pubs où la musique nous raconte le pays, fabrication du whisky, histoire du kilt, Highland games… autant de diversité pour ce peuple si touchant.
REPORTAGE EN AFRIQUE

AFRICA QUEEN : Itinéraire d’une enfance africaine. Premiers souvenirs du Bénin et du Cameroun et aussi premiers sujets tournés au Sénégal douze ans plus tard.
Déclaration d’amour au continent Noir.
Nous sommes à la fin de l’année 1968. Alors enfant je m’apprête à suivre ma famille en partance pour Porto Novo au Dahomey (ancien nom du Bénin). Les souvenirs sont flous mais tout de même assez forts pour vous en parler aujourd’hui. Puis vient le Nord Cameroun...
Et enfin un sujet tourné dans les rues de Dakar au Sénégal où mon réel travail de cinéaste commence...
REPORTAGES EN ASIE

COLOMBO . SRI LANKA : C’est le dépaysement total. Une chaleur moite, une infinité de couleurs dans les rues surpeuplées., mais avant tout, c’est le pays du sourire. Quel accueil, quelle bienveillance.
Je passe plusieurs journées sans jamais me satisfaire, sans me reposer, tant les choses qui m’entourent me fascinent.
Marchés aux milles épices et aux fruits exotiques, temple magnifiques, ambiance sonore indescriptible de jour comme de nuit et je ne cesse de faire de belles rencontres.
Du centre historique aux faubourgs éloignés, je prends le temps d’aller partout.
Beaucoup d’énergie, mais que du bonheur.

L'ILE AUX MILLE PARFUMS : Cette fois, c’est à l’intérieur des terres du Sri Lanka que nous partons. En quittant Colombo depuis la plus importante gare du pays, direction Kandy à 121 kilomètres. Les portes des wagons restent ouvertes, les images sont acrobatiques. Vendeurs ambulants, sourires, le temps passe très vite.
A Kandy, au charme suranné, c’est un plaisir des yeux, des oreilles et des papilles. Marchés, cuisine de rue, temples bouddhiste et hindou, le dépaysement se poursuit. 200 kilomètres plus au nord et c’est, Anuradhapura, l’ancienne capitale vieille de 2400 ans. Cité des temples et de l’histoire : tout est magnifique. En redescendant vers le sud, beaucoup de rencontres en bord de route. Petit-déjeuner improvisé, dégustation de fruits, fabrique de cigares, premières images d’éléphants d’Asie.
Dernière partie , là où le train va devoir flirter avec les 2000 mètres : Nuwara Eliya ( capitale du thé noir ) le décor est magique. Une nature majestueuse, plus que verdoyante et ces hautes collines savamment cultivées.
Ce Sri Lanka inoubliable, a été, avec toutes ses imperfections et ses injustices, l’un de mes plus beaux voyages.

BANGKOK , LA VENISE DE L’ORIENT : une plongée en plein cœur du continent asiatique. Les rues de la capitale thaïlandaise avec son activité incessante, ses palais, ses marchés, ses vendeurs ambulants, ses klongs où l’on vit sur l’eau et par-dessus tout, la gentillesse d’un peuple inoubliable.
REPORTAGES AUX ETATS–UNIS



UN BILLET POUR L'AMERIQUE : C’est ma plus grande aventure. Treize voyages en trente ans et tout commence en 1983 avec un premier séjour à New-York qui sera suivi de beaucoup d’autres.
Premières impressions, premières sensations, rencontre avec ce peuple américain.
Chauffeur de taxi, avocat, pompier, policier, sans abri, , ingénieur à la retraite, fermier, biker, patronne de bar… J’ai pu croiser leur chemin.
New York, Chicago, St Louis, nous irons jusqu'aux portes de l'Amérique profonde.
LAS VEGAS : MIRAGE OU POUSSIERE D'ETOILES : Elle n’aurait jamais existé sans la venue du chemin de fer en 1905. Alors simple relai sur la piste de Santa Fe qui reliait le Nouveau-Mexique à la Californie, elle devient peu à peu une étape, puis une petite ville.
Sans même y être allé, des centaines de millions de gens à travers le monde la connaissent et en ont entendu parler.
Je m’y suis rendu pour tourner différents reportages à trois reprises depuis 1992 jusqu’à nos jours et la magie des lumières au cœur de cette nuit noire du désert de Mojave, l’activité incessante, l’illusion et la réalité mêlées m’ont donné envie de vous raconter son histoire.
DALLAS TEXAS : Connaissant la chaleur insupportable qui règne à Dallas, ici on ne reste pas vraiment dehors en été. L’air conditionné est présent partout et dans les bars ou les snacks où je rentre me rafraîchir, j’observe la vie quotidienne dans la peau d’un américain lambda.
Les cow-boys en stetsons, il y en a quelques-uns, les puits de pétroles n’ont pas été trop difficiles à dénicher, quant aux vestiges de l’attentat du Président Kennedy, le centre ville de la métropole texane en porte toujours les marques.
Un témoin de l’époque se souvient.
51 kilomètres à l’ouest de Dallas et on arrive chez la petite sœur de la grande ville texane.
Fort Worth est bien sûr une ville très moderne, mais je préfère traîner dans les rues du quartier historique, là où se trouve encore l’âme du Texas.


SANTA FE : NEW MEXICO : On aura beau traverser tous les États-Unis, nulle part on ne trouvera l’équivalent d’une ville comme Santa Fe.
Un dépaysement total, métissé de culture mexicaine, espagnole et indienne : un cocktail qui propose, quand on sait bien l’apprécier, un tableau haut en couleurs, une part de l’histoire de sud ouest américain. Constructions en adobe si caractéristiques du Nouveau-Mexique qui rappelle l’architecture pueblo et ses murs ocres, couleur de terre.
C’est le paradis des artistes peintres et des photographes, rendez-vous de la lumière pure, là où on n’a besoin d’aucun effet spécial pour réussir une image.
LES GRANDS ESPACES : Sept des plus spectaculaires parcs nationaux de l’Ouest Américain. Culture navajo, entretien avec un US Ranger qui nous parlera géologie.
De monument Valley au Yellowstone entre, Wyoming et Montana où nous rencontrerons un spécialiste de la faune,, plus de 10 000 kilomètres de route pour vous offrir mes plus belles émotions et aussi mes plus belles rencontres.



FAR AWAY : Plongée dans l’histoire de la ruée vers l’or. Bodie, la plus importante des villes fantômes du pays. La vie des premiers candidats à la fortune en 1850. Celle des forty-niners et de tous ceux qui se sont lancés à la conquête de l’Ouest .Cody, la ville des cow-boys dans l’Etat du Wyoming. La vie et la légende de Buffalo Bill. Quelques jours à partager la vie d’un véritable ranch du Montana, ma plus belle expérience humaine. Cheyenne (Wyoming) : capitale mondiale du rodéo professionnel.
ROUTE 66 : 4000 kilomètres en suivant la route mythique des "raisins de la colère", des bords du Lac Michigan à Chicago jusqu’aux plages de Santa Monica en Californie, là où Los Angeles est baigné par l’Océan Pacifique. L’un de mes plus beaux voyages, un périple que je n'oublierai pas de si tôt au cœur de l’Amérique profonde qui vous emmène à travers huit états : Illinois, Missouri, Kansas, Oklahoma, Texas, Nouveau-Mexique, Arizona et enfin Californie. Alors il ne reste plus qu’à monter en voiture pour revivre le voyage.
ST LOUIS LA PORTE DE L'OUEST : Saint Louis c’est le début du Sud, ce vieux Sud qui nous a fait tant rêver. L’époque des premières expéditions vers les terres inconnues du grand Ouest et aussi l’époque des bateaux à vapeur, les fameux steamboats qui donnèrent toute sa majesté au fleuve Mississippi.
Nous ne sommes ni à New York, ni à San Francisco mais c’est pourtant une ville avec une âme bien particulière qui nous accueille.
Perdu au cœur de quartiers improbables, je vous entraîne un peu partout et à la nuit venue nous nous retrouvons dans une boite de jazz à des kilomètres du centre ville.
Vers 22 heures, entre un contrebassiste blanc, un pianiste et un batteur noir, je comprends que j’ai bien fait de poser mes valises quelques jours et quelques nuits dans les rues de Saint Louis.
REPORTAGE EN OCEANIE

LE TEMPS DES REVES : L'australie, voyage au pays des aborigènes, paysages grandioses, médecins volants, école par radio et villes olympiques telles que Sydney et Melbourne… Périple au cœur d’un continent où l'être humain se sent tout petit.