top of page

 

 

Istanbul

La pistache et le safran.

 

Gardienne des portes de l’orient

Seule ville au monde étendue sur deux continents

L’Europe et l’Asie.

 

DUREE : 40mn + échange

 

 

 

LE SUJET

 

 

 

Je sais d’avance que je n’aurai jamais le temps de tout explorer et même si c’était le cas, encore me faudrait-il connaître les coins et les recoins de cette ville tentaculaire, immense caverne d’Ali Baba peuplée de 25 millions d’habitants. On y trouve de tout, on y entend une multitude de sons, un nombre infini de parfums sucrés ou d’odeurs de cuisine, de café torréfié, de musiques venues d’ailleurs, de couleurs épicées, une véritable invitation au voyage.

 

Rien ne s’arrête jamais ici et chacun se débrouille pour gagner sa vie.

On ne peut pas s’ennuyer dans les rues d’Istanbul. Je filme dans toutes les directions, ces instants capturés au vol, mais jamais comme un voleur.

 

 

Les minarets qui se dressent d’un bout à l’autre de la ville, l’effervescence du pont Galata d’où les ferries partent et accostent, les allées du Grand Bazar, le marché aux épices égyptien…

 

 

Abricots, mangues, figues, pruneaux, pistaches, pâte d’amande, chili, curry indien, poivre, safran, coriandre et cumin, toutes les richesses de l’Orient sont là rien que pour vous.

 

 

Il est très rare pour une grande ville d’avoir porté trois noms différents durant son histoire.

D’abord Byzance dans l’antiquité et dix siècles plus tard l’Empereur Constantin donne une nouvelle capitale à l’Empire romain. Baptisée de son nom après sa mort, Constantinople rayonnera durant plus de mille ans avant sa chute face aux Ottomans.

L’influence de ce nouvel Empire turc où l’islam domine va s’étendre vers les Balkans, vers l’Est de la Méditerranée et jusqu’en Afrique du Nord.

Dans les années vingt, sous l’autorité laïque du fondateur de la Turquie moderne  Mustafa Kemal Atatürk, Constantinople deviendra officiellement Istanbul.

 

 

Ville trépidante mais aussi ville riche de ses quartiers aussi différents que contradictoires. Encore debout, les maisons de bois d’Istanbul sur les pentes et au pied de la Corne d’Or résistent coûte que coûte. Derniers témoignages de l’architecture ottomane, elles se retrouvent face à la course du temps dans une lutte sans merci.

 

 

Le détroit du Bosphore est aujourd’hui encore un spectacle permanent. C’est le passage maritime le plus fréquenté au monde.

D’un côté le bruit sourd d’une mondialisation galopante et de l’autre, la sage lenteur de l’Orient qui commence.

 

 

 

Istanbul s’impose à vous comme un voyage hors-normes, comme un tapis volant en trois dimensions presque comme un mirage et si vous entendez la voix immatérielle d’un génie vous souffler quelques secrets et quelques codes pour mieux la comprendre et même en tomber amoureux, vous saurez alors que vous y reviendrez un jour.

  • Facebook Clean
  • Instagram Clean
  • Twitter Clean
  • Flickr Clean
bottom of page