top of page

Saint Louis

La porte de l’ouest

DUREE : 42 mn + échange

 

 

LE SUJET

 

Les Grands Lacs sont à 500 kilomètres derrière nous et déjà, la silhouette de la ville de Saint Louis se détache. Le fleuve Mississippi sépare l’Illinois du Missouri et c’est quasiment la frontière symbolique entre l’Est et l’Ouest.

 

La chaleur est difficilement supportable et les flots nonchalants du fleuve voient s’époumoner les remorqueurs qui remontent vers le nord leurs cargaisons de blé ou de soja.

 

Saint Louis c’est aussi le début du Sud, ce vieux Sud qui nous a fait tant rêver.

L’époque des premières expéditions vers les terres inconnues du grand Ouest et aussi l’époque des bateaux à vapeur, les fameux steamboats  qui donnèrent toute sa majesté au fleuve Mississippi.

 

Saint Louis est aujourd’hui une ville qui n’est plus aussi prospère, mais j’ai souhaité m’y arrêter quelques jours, le temps d’un reportage.

 

Un des plus grands symboles de la ville est cette arche métallique, construite dans les années 60 et qui surtout représente « la porte de l’Ouest ». A environ 200 mètres d’altitude, elle vous offre une vue imprenable sur Saint Louis et le fleuve .

J’y croise ce jour-là un groupe d’amishs venus de l’état voisin. Les amishs appartiennent à une communauté qui vit sans les progrès de notre société moderne et qui pourtant fait bel et bien partie de la population américaine.

 

De ce point du Mississippi, sont partis les pionniers en direction des Montagnes Rocheuses et de l’Oregon. Ils ont parcouru plus de 4000 kilomètres pour atteindre l’Océan Pacifique.

 

Ici commencent les grandes plaines du centre des Etats-Unis.

 

Nous ne sommes ni à New York, ni à San Francisco et encore moins à Miami, mais c’est pourtant une ville avec une âme bien particulière qui nous accueille.

 

Les entrepôts le long du fleuve ont gardé la mémoire du passé et quand vous vous trouvez à proximité, l’histoire vous rejoint à grand pas.

 

Marc Twain, Joséphine Baker, les accents de jazz et de blues, tout un univers qui échappe parfois aux visiteurs de passage.

 

Perdu au cœur de quartiers improbables, je vous entraîne un peu partout et à la nuit venue, nous nous retrouvons dans une boite de jazz à des kilomètres du centre ville.

Vers 22 heures, entre un contrebassiste blanc, un pianiste et un batteur noir, je comprends que j’ai bien fait de poser mes valises quelques jours et quelques nuits dans les rues de Saint Louis.

 

 

  • Facebook Clean
  • Instagram Clean
  • Twitter Clean
  • Flickr Clean
bottom of page