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Au départ de la capitale hongroise, le reportage commence à Budapest, sur les bords du Danube. L’une des plus belles villes d’Europe de l’Est sera le point de départ d’une grande traversée en train de près de 4000 kilomètres.

Après avoir rejoint la frontière avec la Roumanie, c’est la découverte d’un nouveau pays. Une population accueillante, une campagne qui pourrait rappeler la France des années 40, une authenticité qui ne fait aucun doute.

Dans la région nord ouest faite d’alpages, on fait encore le pain au pétrin dans les fermes, où les moissons se font à la main. A la frontière ukrainienne au nord, nous passerons quelques jours au cœur d’une petite bourgade rurale. Puis ce seront les côtes de la mer Noire et la capitale Bucarest.

La Bulgarie nous fera connaître Sofia la magnifique, avec ses églises et cathédrales orthodoxes arborant fièrement leurs bulbes d’or. Nous traverserons le pays sur toute sa largeur avant d’atteindre la frontière, la dernière de ce voyage, avec la Turquie.

Les portes de l’Orient sont là, toutes proches. C’est un changement radical lorsqu’on arrive à Istanbul.

Sainte Sophie, la Mosquée Bleue, les étals et les ateliers du Grand Bazar, les eaux du Bosphore.

C’est d’abord la seule grande ville au monde qui s’étend sur deux continents à la fois : l’Europe d’un coté et de l’autre l’Asie.

Le Bosphore et les ponts suspendus arbitrent ce détroit, qui voit passer des centaines de bateaux de la marine marchande chaque jour.

L’ancienne Byzance, l’ex Constantinople ne vous laisse jamais souffler.

J’ai souhaité terminer mon périple dans les ruelles et les bazars de cette mégapole de près de 25 millions d’habitants, parce qu’il n’y a pas mieux comme apothéose à ce voyage en train.

Tous les paysages ont défilé sous mes yeux, toutes les rencontres de hasard, les moments inattendus.

La fatigue est là, bien sûr, mais aussi l’étonnement permanent, les cultures différentes, les langues, les cuisines et toutes les choses que nous partageront ensemble, au fil des kilomètres.