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Escale au Portugal

DUREE : 50 minutes + échange

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LE SUJET

 

C’est un pays d’Europe où je n’étais encore jamais allé. Accroché au bout du bout du continent, le Portugal regarde droit devant, vers l’océan Atlantique.

Il y a un petit air d’Espagne mais en un peu plus dépaysant. On sent le sud et cette chaleur qui vous envahit, ces murs tranquilles qui vous renvoient la lumière, ce temps qui passe au ralenti.

 

Nous irons d’abord à Nazaré, une petite ville un peu au nord de Lisbonne.

Beaucoup mise en lumière dans les années 50-60 par les plus grands photographes professionnels de la planète, elle a gardé quelque chose de spécial, une atmosphère indéfinissable qui vous entraîne ailleurs.

 

Porto est la première grande ville où nous allons séjourner quelques temps. Eternelle rivale de Lisbonne, elle porte la marque d’une splendeur passée mais son charme reste sans égal. Azulejos aux tons d’un bleu incomparable, façade colorées, accrochées aux collines pentues et emblème national du vin de porto.

Depuis la vallée du haut Douro (le fleuve qui traverse l’Espagne et le Portugal avant de se jeter dans l’Atlantique), la capitale du nord comme on la nomme si bien, reçoit toute la production viticole de la région.

J’ai malheureusement mal choisi la saison puisque nous ne sommes que fin juillet et que les vendanges n’auront lieu qu’en septembre, mais la vallée vers laquelle nous allons est si belle qu’il serait bien dommage de s’en priver…

Presque deux heures et demi pour parcourir en train les 86 kilomètres qui séparent la ville de Porto du village de Pinhao et traverser ainsi l’un des coins les plus pittoresques du nord du Portugal.

Entre oliviers et amandiers, seuls à pouvoir supporter ce genre de climat, la vigne occupe quasiment tout le reste du paysage. Chaleur écrasante et on comprend vite pourquoi rien d’autre ne pousse dans ces contrées presque minérales, mais le raisin lui, avec tous les bons soins que l’homme lui apporte, il est presque au paradis.

 

 

Juste à l’embouchure du Tage, au poste avancé sur l’Atlantique et la mer de Paille, c’est la capitale européenne la plus à l’ouest quand on oublie l’Islande.

Brunie aux vents du large et tatouée aux aventures des grands navigateurs comme Vasco De Gama, Lisbonne pourrait s’enorgueillir d’un passé colonial plutôt prestigieux, mais elle n’en fait rien et reste tout simplement Lisbonne.

Ville métissée aux couleurs de l’ancien empire colonial, la capitale du Portugal nous fait voyager à travers le monde entier.

Joueurs de cartes aux heures les moins chaudes à l’ombre des parcs, quartiers historiques et tramways grinçants qui s’accrochent ou qui dévalent les pentes abruptes…Lisbonne prend des airs de San Francisco.

 

Une ville et un pays qu’on a vraiment du mal à quitter.