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Amsterdam

Venise ou Babylone

 DUREE : 50 minutes + échange

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A seulement quelques centaines de kilomètres de la France, j’ai voulu retourner vers l’une de mes premières destinations de voyage : Amsterdam.

Comment décrire cette ville, elle est d’abord à taille humaine et surtout son cœur historique plus grand qu’il n’y parait est un véritable décor de cinéma.

Pas un décor de carton, mais bien une ville faite de rues et ruelles, d’innombrables boutiques toutes plus intéressantes les unes que les autres.

 

Et puis il y a ses habitants qui lui donnent toute son âme.

 

L’eau, présente partout et le bruit tranquille de l’animation sur les canaux en font un voyage pas comme les autres, peut être même un voyage dans le temps.

 

Trente deux ans après mon premier séjour dans cette ville muni déjà d’une caméra, je retrouve mes sensations et cette envie d’ouvrir grand les yeux et les oreilles.

 

C’est une cité chargée d’histoire, celle qui nous ramène au temps des colonies, des riches marchands et du développement de ses canaux concentriques, permettant l’accès et le transport des marchandises venues des quatre coins du monde jusqu’au cœur de la ville.

 

Amsterdam est aussi un formidable lieu de rencontres. Les gens semblent disponibles et participent facilement à mon reportage.

J’y rencontre une psychologue qui vit sur sa péniche et qui y reçoit ses patients, une artiste qui tient une boutique d’art, je traîne dans les quartiers branchés là où la jeunesse se retrouve. Je découvre une cité étudiante aux portes de la ville, faite de containers recyclés pour des loyers à moindre coût.

Vers 18 heures, la ville se transforme. Sur les canaux, les groupes d’amis se retrouvent et font leur promenade quotidienne en prenant un verre ou même en mangeant ensemble à bord de toutes sortes d’embarcations. La ville se met à l’heure du farniente et de l’amitié.

 

Je me plonge aussi dans l’univers de la nuit, visage d’un Amsterdam éternel avec son quartier rouge si bien évoqué par la chanson de Jacques Brel.

 

Cette ville est aussi et surtout la ville du vélo. Comme partout aux Pays Bas mais de manière omniprésente ici à Amsterdam, des millions de deux roues sont en circulation. La ville est du coup peu bruyante et c’est peut être la raison pour laquelle les amstellodamois sont si disponibles, si ouverts d’esprit.

On prend un réel plaisir à parcourir les rues, les marchés aux livres et aux fleurs, à s’asseoir dans un salon de thé pour y déguster de délicieuses pâtisseries. L’accueil y est partout sans égal, cette chaleur du nord qui nous fait tant défaut.

 

Amsterdam est une ville vers laquelle on retourne souvent dans sa vie, un peu comme une histoire d’amour qui jamais ne se termine.

 

Je n’ai pas eu beaucoup d’efforts à faire pour qu’elle vous séduise, à vous aussi.