Une autre Europe

 

Des Monts Apuseni vers l’ouest aux rives de la mer Noire

De la capitale Bucarest jusqu’à la frontière nord avec l’Ukraine

La Roumanie est un pays tout en humanité

 

DUREE : 69 mn + échange

 

LE SUJET

 

Le voyage commence au nord ouest de la Roumanie, au cœur des forêts et des alpages, là où la vie rurale est inchangée depuis un siècle… ou presque. Nous sommes dans la région des Monts Apuseni où j’ai eu la chance de faire les bonnes rencontres qui m’ont permis de vous montrer tous les trésors d’humanité . On fait les foins, on trait les vaches, on confectionne son pain à la ferme et on part dans les endroits les plus improbables où je n’aurais jamais pu me rendre tout seul.

On y découvre la chaleur de ce pays.

 

Tout près de la ville de Constanta, sur les bords de la mer Noire, c’est une autre Roumanie : celle d’une société plus moderne mais toujours très amicale. Le changement de style y est radical, mais il s’agit toujours du même pays.

 

A 300 kilomètres à l’est de la mer Noire se trouve Bucarest la capitale.

Ville très animée où le touriste se fait encore rare, elle se mérite et sa vitalité, son histoire et ses couleurs ne vous font pas regretter une halte de plusieurs jours. Au centre de la capitale roumaine trône le palais du parlement : achevé juste après la chute du mur de Berlin et du régime totalitaire de Nicolae Ceausescu. Ce bâtiment monumental témoigne du despotisme de l’ancien dictateur. Aujourd’hui siège de Sénat et de la Cour Constitutionnelle, on le visite non sans émotion. Deuxième plus grand édifice au monde juste après le Pentagone de Washington, il est le symbole d’un temps où l’Europe de l’Est vivait autrement.

 

Plus tard dans le reportage, nous pourrons avoir un témoignage inespéré sur ce qu’était la vie dans le pays avant 1989.

 

Dernière étape de mon voyage et non la moindre en direction du nord, vers les frontières de l’Ukraine. La région rurale du Maramures est sans égal par l’accueil que me réservent les hommes et femmes que je croise.

Je passe près d’une semaine basé dans la petite ville de Sighetu Marmatiei, d’où je peux découvrir toutes les campagnes environnantes. On y vient sur les marchés vendre fruits et légumes, on ouvre sa maison au visiteur avec une grande simplicité, on voyage dans la vie des gens et on discute avec tout le monde. Le français et l’italien me permettent de communiquer quand l’anglais ne passe pas.

 

Pour ce qui est du roumain, je ne l’ai pas encore appris mais le cœur y est !