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Le sujet

 

Tout commence par cette côte de la Mer du Nord. Une côte très large qu’on devine déjà à Bray-Dunes, juste avant de passer la frontière belge.

C’est un grand bol d’air salé tout près des terres de la Flandre intérieure.

 

Je vous propose de partir découvrir deux anciennes capitales, deux villes qui ont connu leur âge d’or autrefois, mais qui méritent sans même que cela soit contestable qu’on s’y arrête.

 

Bruges et Gand, deux cités flamandes pleines d’histoire et de lumières, reconnaissable entre toutes…

 

Bruges, la Venise du Nord n’a ni l’importance ni le faste de Bruxelles, mais possède ce quelque chose qui ne s’explique pas. Prospère dans les siècles passés, elle garde une forme de majesté, de séduction permanente.

Les gens du monde entier s’y rendent nombreux, mais tout comme la cité vénitienne, elle vous délivre ses secrets si vous prenez le temps de la parcourir autrement.

De la musique de rue, du chocolat, de l’histoire et de l’architecture, du calme et de la poésie sur ses reflets changeants, Bruges se donne sans compter.

 

A 39 kilomètres de là, c’est la ville de Gand, sa grande sœur.

 

Et je pense à la chanson de Jacques Brel qui m’inspire et qui vibre si bien ici, en Flandre.

Gand a une histoire similaire mais ne se confond pas avec Bruges.

Ville universitaire, peut être un peu plus jeune d’esprit, elle a une autre énergie.

Les traces du passé sont présentes partout, l’eau aussi, les vieux quartiers ont gardé leur patine et j’y use mes chaussures en portant ma caméra.

La ville natale de Charles Quint n’est plus la cité drapière d’autrefois, mais son charme inégalable ne peut que séduire.

Tout comme à Bruges, j’y passe plusieurs jours. Je marche, j’observe, je discute, je rencontre et bien sûr je filme.

Bruges et Gand vont si bien ensemble que je m’étais promis d’y tourner un film…

C’est maintenant chose faite.

Je vous y emmène sans attendre.